« Plus de liberté au cheval, moins de force de l’homme »
Une histoire de passion, d’intuition et d’harmonie
Jean-Luc Mayor, photographe de profession à l’origine, vit depuis sa plus tendre enfance une histoire de passion, d’intuition et d’intelligence avec les chevaux. Ses méthodes proposent une autre approche du cheval. La pierre angulaire de son enseignement est l’harmonie entre le cheval et le cavalier. C’est aussi la compréhension de cet animal par son éthologie, c’est-à-dire à partir de l’étude de son comportement en milieu naturel. Un enseignement qu’il résume par cette formule : « Plus de liberté au cheval, moins de force de l’homme ».
Il s’est initié au cheval tout d’abord aux Chevalleyres, au-dessous de Blonay, chez un oncle, René Gaudard, puis il a monté au manège de la Maison-Blanche à Prilly du temps d’André Berger.
En 1989, il a effectué un séjour dans le nord de l’Idaho, au pays des Nez-Percés, sur la terre des Appaloosas. Ils l’ont accueilli, logé, nourri et initié.
Même s’il s’est fait connaître dans la région pour ses prestations de monte américaine dans le cadre de fêtes « country », il n’enseigne pas que ce style. Les bases, quelles que soient les écoles, américaine, espagnole, française, sont les mêmes. C’est après que l’on prend des orientations divergentes, pour tel ou tel besoin du cheval. On a dit à Jean-Luc qu’il faisait du « Pat Parelli ». Ce à quoi il a répondu avec humour : « Je ne fais pas du Parelli, mais du ‘Mayorelli’. En réalité, je m’inspire de tout ce que j’estime être bon pour le cheval ».
C’est à pied que l’on résout les problèmes
Dès la première leçon, l’élève va chercher sa monture au parc. Il la nettoie, la selle et commence le travail à pied avec elle au paddock. Il fait se déplacer le cheval dans tous les sens, à toutes les allures, sans jamais le toucher. Il dispose seulement d’une corde pour exprimer sa gestuelle. Ce n’est que lors de la deuxième leçon que l’élève monte en selle.
Ici, les clients viennent d’horizons très divers, les chevaux aussi…